Attraction principale de la cathédrale de Strasbourg, l'horloge astronomique, chef d'oeuvre esthétique et mécanique a conservé son pouvoir d'émerveillement !
Ses automates attirent surtout foule sur les coups de 12h30 lorsque les apôtres défilent devant le Christ. Au passage de St Pierre, le coq situé en haut à gauche bat des ailes, quelques plumes se soulèvent et il fait entendre son chant (quelque peu rauque).
Horloge construite de 1571 à 1574 par Konrad Dasypodius et les frères Habrecht de Schaffhouse, elle cessa de fonctionner en 1788 et fut restaurée par l'Alsacien Jean Baptiste Schwilgué de 1838 à 1842 qui d'ailleurs ajouta le comput ecclésiastique et les équations solaires et lunaires.
Historique et plan de l'horloge
Voici en photos quelques extraits avec commentaire respectif sous l'image.
En l'espace d'une heure les 4 âges de la vie (l'enfant, l'adolescent, l'adulte et le vieillard) défilent devant la mort qui de son os sonne les heures. L'ange ci dessous sonnant le premier coup de chaque quart d'heure, les 4 âges, du plus jeune au plus vieux sonnent chacun le deuxième coup de chaque quart d'heure.
L'ange de gauche sonne le premier coup de chaque quart d'heure, celui de droite retourne le sablier toutes les heures. En dessous des anges, le défilé de char des sept divinités planétaires qui correspondent aux jours de la semaine, Saturne au milieu représentant le samedi, à sa gauche la prochaine divinité entrain de sortir pour le dimanche.
Apollon, dieu du soleil, représentant le dimanche suivi de Diane (on voit le cerf) représentant le lundi
Le cadran externe doré représente la couronne annulaire du calendrier civil sur laquelle Apollon, Dieu du soleil, indique de sa flèche le jour courant. L'aiguille solaire indique le temps vrai sur 24 heures sur le deuxième cadran avec les chiffres romains. Deux aiguilles indiquent également sur ce même cadran l'heure du lever et coucher du soleil et l'aiguille lunaire marque le mouvement apparent de la lune. Quatre peintures des empires d'Assyrie, de Rome, de Perse et de Grèce ornent ce cadran. A droite, Diane, déesse de la lune.
Des deux côtés de l'horloge, un lion présentant l'écu et le heaume des armes de la ville de Strasbourg. Celui ci présente le heaume, derrière lui le portrait de l'Alsacien Jean Baptiste Schwilgué (1776-1856) a qui fut confié le travail de reconstruction des mécanismes de l'horloge ayant cessé de fonctionner en 1788.
En dessous une des peintures réalisées entre 1571-1574 par T. Stimmer représentant la création du monde