Pour le plaisir....
Confluence de la Sauer et du Rhin
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La Willersinn, immense gravière
Différents petits articles à revoir ou à découvrir :
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http://www.a-tout-vent.fr/article-la-cigogne-blanche-en-hiver-au-delta-de-la-sauer-44594860.html
http://www.a-tout-vent.fr/article-18720176.html
http://www.a-tout-vent.fr/article-23847170.html
http://www.a-tout-vent.fr/article-26877071.html
Le lac du Der, (lac du Der-Chantecoq ou lac-réservoir Marne) est le plus grand lac artificiel d'Europe en ne tenant pas compte des lacs de barrage.
Il est situé en Champagne et doit son nom à la région naturelle du Der et à Chantecoq, l'un des trois villages engloutis pour sa construction dans les années 1960-70, les autres étant Champaubert-aux-Bois et Nuisement-aux-Bois.
Ces trois villages ont dû être sacrifiés pour protéger Paris des inondations. En effet, ce lac sert de tampon, étant rempli du 1er novembre au 30 juin et vidangé du 1er juillet au 31 août régulant ainsi la Marne, la Blaise et donc la Seine. Restera un volume d'eau suffisant à la survie des poissons et les parties immergées se transforment en immenses vasières.
Le lac du Der a une importance ornithologique majeure étant un lieu de reproduction, d'hivernage et une étape à la migration. Ce sont essentiellement les grues cendrées qui y font escale en novembre qui font la renommée de ce lac. On y dénombre entre 70 et 80000 grues sur les 230000 traversant la France.
Un réveil matinal s'impose pour être au rendez-vous du lever des grues. Il est magique de voir l'évolution des couleurs du paysage au gré du lever du soleil. L'émotion en attente de ce rendez-vous est intense. La frénésie des préparatifs du matériel est générale et palpable, les "canons" pointés vers le lac sont légion. La nature est encore endormie, par moments, un cancanement prévient du réveil imminent de celle-ci.
L'air ambiant est froid, les gelées matinales nous engourdissent pieds et mains. La pression monte... Nos jumelles balayent l'horizon, chacun espérant voir en premier un groupe de grues décoller de son dortoir. Alerte ! Une petite escadrille s'annonce dans les couleurs chatoyantes du ciel. Du silence tendu qui règnait jusqu'à présent au sein du groupe des chasseurs d'images jaillit un concert de cliquetis. Un groupe, un deuxième puis un troisième monte dans le ciel, les grues tournoient cherchant à se rassembler pour une formation en V, certaines passent au dessus de nos têtes fanfaronnant à coup de trompette. Cou et pattes tendus, leur silhouette est galbée et le contre jour leur confère un aspect stylisé. Le ciel, pour quelques minutes, est rehaussé d'ombres chinoises. Un régal pour les yeux et des frissons d'émotions !
Celles ci viennent de Scandinavie ou d'Allemagne du Nord, leur destination étant l'Espagne ou l'Afrique.
Elles préfèrent le vol plané et se servent des courants ascendants pour gagner facilement de l'altitude en économisant leur énergie.
En l'absence de courants ascendants, les grues cendrées continuent leur périple en vol battu.
Des explications détaillées et très intéressantes sur ce site Larousse
Un clic sur ces deux images vous permet de les voir en format 16:9 en 1200px de large
La grue est un oiseau très craintif qu'il est difficle d'approcher. Il est conseillé de rester à distance et de respecter son état sauvage.
La ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a acheté des terres aux environs du lac et les cultive pour nourrir les grues afin qu'elles ne causent pas de dégâts aux agriculteurs.
Une petite vidéo est à votre disposition via le site de la LPO Champagne Ardennes ainsi que d'autres informations importantes au sujet de la grue cendrée.
J'étais ravie de cette expérience et vous invite à la vivre à votre tour.
Venez à la rencontre de cette belle et grande dame.
Vous pourrez la voir danser et l'entendre craquer, glapir ou trompetter.
De la famille des labiées ou lamiacées dont fait partie la menthe, cette petite plante regorge d'effets bénéfiques. Elle contient du tanin, de l'huile essentielle mais également un taux non négligeable de vitamine C. Connue depuis la Grèce ancienne pour ses qualités médicinales.
Tonique, diurétique, antispasmodique, excellente pour les bronches cette plante est un vrai remède mais attention, il faut l'utiliser à bon escient sans cela elle est toxique.
Où la rencontre t on ? Lors de vos promenades, si vous avez l'ouïe aiguisée, vous vous surprendrez à la découvrir grâce aux bourdonnements intensifs des abeilles et bourdons mais aussi à ses jolies petites fleurs bleues très lumineuses sous les rayons de soleil.
Le lierre terrestre se plaira sur les talus, en lisière des bois, dans des endroits mi ombragés.
Utilisée autrefois du temps des Celtes et Vikings pour la conservation et l'aromatisation de la bière, les jeunes feuilles du lierre terrestre pourront relever vos plats tels les salades et potages.
Mais oui, les abeilles sont fines connaisseuses et se délectent du nectar de ces petites fleurs. De floraison précoce, mars-avril, ces plantes mellifères sont un régal pour les butineuses.
Le lierre terrestre est parfois appelé herbe de Saint Jean, rondette, couronne de terre...
Pour un nouveau printemps...
Une pensée spéciale par le biais de ces fleurs à Flo du Japon, http://corgiflore.blogspot.com
Une rivière, paisible, dans le pays de Léon dans le Finistère. Une rivière qui se jette dans la Manche et voilà que :
POLLUTION !! et pas de moindre importance... La mort a frappé, la vie aquatique anéantie !!!!!
Pour vous informer, rendez vous sur ce site : http://fanch.over-blog.net/. Des vidéos sont à votre disposition ainsi que des liens pour vous informer. |
Les chercheurs répondent à toutes ces questions.
Ces pucerons ont plus d'un tour dans leur sac, je vous laisse découvrir sous ce lien :
http://www.espace-sciences.org des articles fort intéressants. Vous tapez "puceron" dans le moteur de recherche du site et vous découvrirez les secrets de leur reproduction.
Ravageur, il est important de bien le connaître , de mieux le cerner afin de mieux pouvoir le canaliser.
Avant tout, préservons les autres insectes friands de pucerons tels les coccinelles et leurs larves , les syrphes, les chrysopes etc...
Naissance de pucerons (Parthénogenèse vivipare)
Extrait (agrandissement)
Cet article ci est mon 200 ème depuis l'ouverture de mon blog. Prenons le temps d'admirer, d'analyser pour mieux comprendre et donc mieux protéger ! |
De banales feuilles.....oui !
Mais... avez vous détecté le petit insecte qui essaie de s'y camoufler ?
Regardez bien, et vous découvrirez un insecte d'une forme tout à fait extraordinaire!
Une vue de dessus
Introduit accidentellement (Origine : Amérique du Nord), le membracide bison a été découvert en France dans les années 1920. L'Europe compte quelques espèces de membracides.
C'est un suceur de sève qui pond dans l'écorce des arbres fruitiers entre autres le pommier. Il choisira des plantes ligneuses jeunes, la scarification de l'écorce sera d'autant plus facile. Après éclosion des oeufs, les larves tombent au sol, se nourrissant sur les plantes herbacées, plantes hôte dont elles ont besoin !
Le membracide bison est considéré comme ravageur puisque les plaies causées par les pontes cicatrisent très mal. Ainsi, un jeune arbre infesté à répétitions mourra, par manque de passage de la sève.
Pourquoi bison ?
Voilà, je voulais partager avec vous ma rencontre avec ce petit insecte (6à10mm) bien particulier !
L'aviez vous repéré au départ ? OUI ? Et bien bravo ! Vous avez l'oeil, comme on dit !
Dans le cas contraire, reprenez l'initiative de chercher, profitez en, il n'aura pas bougé d'un millimètre ! Chanceux ? Non ?
Au grand plaisir....
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