268 ème article
Un petit oiseau bien sympathique pesant de 19 à 24 grammes et pouvant vivre jusqu'à 9 ans. Il mesure environ 14 cm.
La sitelle profite des trous ou crevasses pour en faire son logis afin d'y déposer 6 à 8 oeufs blancs tachés de brun. Les trous faits dans les arbres par les pics lui feront très bien l'affaire. Elle s'affairera à boucher l'entrée jusqu'à la faire à sa taille avec de la boue sèchée (d'où le nom de torchepot) et elle rajoute aussi de la résine qui joue un rôle de répulsif contre les prédateurs protégeant ainsi sa future progéniture. Pour le confort, elle amassera copeaux d'écorces, poils, plumes et herbes et en tapissera l'intérieur. Les oeufs sont couvés pendant 13 à 18 jours et les petits quitteront le nid 23 à 26 jours après la naissance après avoir été nourris aux insectes par les deux parents.
Très agile la sitelle torchepot parcourt les troncs et branches d'arbres à la recherche d'insectes et d'araignées qu'elle déloge sous l'écorce. Elle s'agrippe grâce aux longues griffes et "court" de haut en bas et vice versa toujours en se déplaçant obliquement. L'image ci dessus montre bien sa position descendante tête première.
Se nourrissant d'insectes, elle passe au régime graines en hiver. Elle s'approchera à cette occasion des habitations visitant avec grand plaisir les mangeoires. Elle s'impose facilement, chassant les autres oiseaux afin de prendre une à une les graines de tournesol servies qu'elle aime particulièrement. La sitelle torchepot fera ainsi nombreux va et vient avec à chaque fois une unique graine dans son bec. Elle calera cette graine sur un tronc, la décortique, avale le noyau et revient à la mangeoire se resservir. Egalement friande de noisettes ou de glands, fruits secs auxquel elle donnera de vigoureux coups de bec afin d'ouvrir la coque après avoir pris soin de bien les caler dans les crevasses de l'écorce.
Mâle et femelle se ressemblent, le mâle est un petit peu plus grand.
La sitelle torchepot affectionne les forêts à grands arbres, feuillus et résineux, mais on la rencontre aussi dans les jardins et parcs.
Pour Emma W. que j'embrasse bien fort,
à qui je souhaite plein de belles et bonnes choses et aussi de bien travailler à l'école.
A ne pas confondre avec le pic épeiche.
Le pic mar est de suite reconnaisable à sa calotte rouge, ses stries foncées sur le flanc et les plumes noires interrompues au cou et joues.
Voir mes autres photos et explications à son sujet ICI
Un petit oiseau bien rondelet qui se nomme mésange à longue queue mais qui en fait n'en est pas une !
Ce petit oiseau n'appartient pas à la famille des paridés mais à celle des aegithalidés.
La mésange à longue queue vit en groupe familial et ne niche pas dans les cavités mais construit son nid dans les arbres ou buissons.
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