Le syrphe est un insecte de l'ordre des diptères et de la famille des syrphidae. Sa taille adulte est de 11 mm. Ici un syrphe du genre Episyrphus et de l'espèce Balteatus.
Très utiles au jardin, les syrphes adultes se nourrissent de pollen et de nectar contribuant ainsi à la pollinisation. Les larves également jouent un rôle prépondérant car tout comme les célèbres coccinelles, elles mangent les pucerons. On dit qu'elles sont aphidiphages. D'ailleurs la ponte se fait tout près d'une colonie de pucerons.
Présent partout en France, rien de plus simple pour le faire se développer dans votre jardin, arrêtez les traitements pesticides, semez des plantes florifères(vivaces), vous le verrez s'installer chez vous et faire la guerre aux pucerons ! sans compter que c'est un très agréable et inoffensif joli visiteur ! Pour ma part, je suis toujours sous son charme !
Insecte carnivore, la panorpe se caractérise par ses mandibules en forme de bec et ses ailes mouchetées. L'extrémité de l'abdomen du mâle est relevée et renflée telle une queue de scorpion. Elle pourrait inspirer la crainte d'une piqûre alors que cet insecte est totalement inoffensif et utilise cette partie pour l'accouplement.
La vanesse du chardon (vanessa cardui) est un papillon diurne, le plus répandu dans le monde et certainement l'un des plus grand migrateur parmi les papillons. Son vol est en zig zag et il se déplace en petits groupes de 4 ou 5 spécimens. Sa vitesse de croisière ??..... équivalente à un bon rythme de vélo de randonnée (25 à 30 km/h). La distance journalière ??.....près de 500km ! Un grand voyageur.....qui fait rêver !
2009 est apparemment une année florissante pour cette espèce, pour ma part j'en ai rencontré beaucoup.
Petite missive à tous :
Merci pour vos visites et messages durant mon absence, je ne vous oublie pas et passerai vous voir très prochainement
Criquet : Ordre des Orthoptères, famille des Acrididae
Il s'agit ici d'un criquet du genre Chorthippus sans détermination spécifique étant donné que nous avons là un individu juvénile et qu'à ce stade, la détermination de l'espèce est très difficile et rarement sûre.
Petit coléoptère de la famille des chrysomèles, se distinguant du clytre à quatre points (clytra quadripunctata) par ses taches noires, larges touchant les bords dans la partie inférieure des élytres. Les taches noires dans la partie inférieure des élytres du clytre à quatre points étant rondes et éloignées des bords.
Pour la reproduction, cet insecte a besoin d'être à proximité d'une fourmilière. Lors de la ponte, la femelle emballe ses oeufs de sécrétions et d'excréments et les laisse tomber au sol. Ramassés par les fourmis, les oeufs ainsi transportés à l'intérieur de la fourmilière vont éclore, donnant naissance à des larves gardant leur enveloppe comme protection, qui se nourriront de débris mais également d'oeufs ou de larves de fourmis. La larve du clytre subit plusieurs mues et le développement jusqu'à la métamorphose peut durer de deux à quatre ans.
Le lucane cerf volant, le plus grand coléoptère d'Europe est impressionnant par sa taille mais non moins impressionnant par ses mandibules. Ici un splendide mâle. Les mandibules des femelles sont nettement moins grandes mais bien acérées et elles s'en servent pour entailler l'écorce des arbres afin de se nourrir de la sève. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, c'est bien la femelle qui risque de faire le plus mal en "pinçant".
Lors de la reproduction, les mâles coiffés de leurs ramures comparables à celles du cerf (d'ou son nom) se livrent à des joutes impressionnantes, le plus faible se fera renverser par son adversaire et aura donc perdu la partie.
Il faut savoir que le cerf volant est une espèce protégée
Celui ci s'était crashé dans notre projecteur extérieur, se retrouvant sur le dos et quelque peu "sonné", je l'ai prélevé, fait quelques clichés puis je l'ai remis, comme il se doit dans la nature ! Ce spécimen mesure 10 cm !!
J'ai appris par le journal régional, l'inauguration d'un mur destiné à héberger les abeilles sauvages (plus d'une centaine d'espèces) dans le but de lutter contre leur extinction. Ces abeilles sauvages, qui ne produisent pas de miel mais participent activement à la pollinisation des plantes à fleurs et permettent le développement des fruits sont très importantes. Les abeilles sauvages sont des solitaires et assurent par elle même leur reproduction contrairement à l'abeille domestique.
Ce mur bien que fonctionnel est un symbole pour faire prendre conscience à tout un chacun du rôle important des insectes dans notre environnement.
Ce mur fait de torchis, de bois dur et de briques alvéolées contient des milliers de trous de 10 cm de profondeur. Les briques sont remplies de tubes creux de bambous, sureau ou roseaux. C'est dans ces trous profonds et de petites dimensions que l'abeille va pondre séparément ses oeufs, y apporter du pollen et refermer l'orifice.
Panneau installé à côté du mur des abeilles, donnant des instructions si vous voulez accueillir les abeilles sauvages chez vous
Extrait du mur (rondin de bois dur percé de trous pour certains déjà obstrués par l'abeille)
Abeille entrain de fermer l'orifice
Travail de rebouchage en cours
Bravo à l'employé municipal qui a réalisé ce mur, bravo également aux écoliers qui se sont investis à garnir les alvéoles des briques de tubes creux !
Attention, libellule et demoiselle sont deux insectes à différencier. Bien qu'elles fassent partie toutes les deux de l'ordre des odonates, la demoiselle fait partie du sous ordre des Zygoptères tandis que la libellule fait partie des Anisoptères.
Moins robuste, plus frêle , avec un vol inaudible et plus lent que la libellule, la demoiselle se différencie également par la position des ailes lorsqu'elle est au repos. Elle les porte fermées vers le dos et les deux paires d'ailes sont de longueur identique contrairement à celles de la libellule. Très discrètes, elles se font surtout remarquer par leur couleur vive.Carnivores, elles se nourrissent d'autres insectes. Les oeufs donnent des larves aquatiques vivant et se nourrissant sous l'eau pendant un an.
Ici, il s'agit de l'agrion éclatant reconnaissable à la grande tache sur les ailes. C'est une espèce magnifique pour ses bleus et verts métalliques changeant avec la lumière.
La femelle porte des tons de couleur verte et brique.
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